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Alimentation méditerranéenne vs alimentation anti-inflammatoire : que disent les études pour le SOPK et l’endométriose ?


L’alimentation est aujourd’hui reconnue comme un levier puissant dans la prise en charge du SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) et de l’endométriose. Mais entre les recommandations autour du régime méditerranéen et les multiples versions de l’alimentation anti-inflammatoire, il est parfois difficile de s’y retrouver.

Alors, que disent les études ? Et comment faire des choix éclairés pour mieux vivre avec ces pathologies chroniques ?


Le régime méditerranéen : une base solide et validée


Le régime méditerranéen repose sur les habitudes alimentaires traditionnelles des pays du bassin méditerranéen. Il est riche en :

  • Fruits et légumes frais

  • Céréales complètes

  • Légumineuses

  • Poissons gras (oméga-3)

  • Huile d’olive extra-vierge

  • Noix et graines

  • Herbes et épices naturelles


Les études montrent que ce régime :

  • Réduit l’inflammation chronique

  • Améliore la santé intestinale

  • Favorise l’équilibre hormonal

  • Diminue les douleurs menstruelles et pelviennes


Il est particulièrement recommandé pour les femmes atteintes d’endométriose, car il soutient le microbiote, limite les aliments pro-inflammatoires et favorise l’élimination des œstrogènes en excès.


L’alimentation anti-inflammatoire : un concept flou mais utile


Le terme “anti-inflammatoire” est devenu très populaire, mais il recouvre des réalités très différentes. Il peut inclure :

  • Régimes sans gluten, sans lactose, sans FODMAPs

  • Éviction des produits ultra-transformés

  • Richesse en oméga-3, fibres, antioxydants

  • Utilisation d’épices comme le curcuma, le gingembre, le romarin


Attention : certaines versions trop restrictives peuvent entraîner des carences, perturber le microbiote ou générer de l’anxiété alimentaire.



SOPK et endométriose : ce que les études recommandent


Pour le SOPK :

  • L’inflammation de bas grade et la résistance à l’insuline sont au cœur du syndrome

  • Une alimentation riche en fibres, oméga-3 et à index glycémique bas est bénéfique

  • Le régime méditerranéen est souvent plus efficace qu’un régime “anti-inflammatoire” vague


Pour l’endométriose :

  • Le régime méditerranéen est associé à une réduction des douleurs et une amélioration de la qualité de vie

  • Les régimes trop restrictifs (sans gluten, sans lactose) doivent être encadrés par un professionnel


En conclusion


Le régime méditerranéen constitue une base fiable, validée scientifiquement, et adaptée à la majorité des femmes souffrant de SOPK ou d’endométriose.


L’alimentation anti-inflammatoire, quant à elle, peut être utile si elle est bien construite, mais attention aux excès et aux régimes “sans” non justifiés.


Et si on faisait le point ensemble ?


Je suis spécialisée dans l’accompagnement nutritionnel du SOPK et de l’endométriose. Chaque femme est unique, et votre alimentation mérite d’être adaptée à votre histoire, vos symptômes et vos objectifs.


Je vous propose de faire le point ensemble en consultation, pour construire une stratégie alimentaire personnalisée, réaliste et durable.



 
 
 

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© 2025 par Julie XAVIER. 

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Numéro SIRET : 85104568200032

 

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